Ainsi la pulsation critique wc de l'oscillation sinusoïdale que la boucle peut créer est telle que T(jwc) = -1  (argument de -180° et module de 1).
La pulsation critique wc est donc définie par l'équation ^T(jwc) = -180°.
Rappel : dans ce cours le symbole ^ correspond à l'argument du nombre complexe. 
 
Quatre cas sont possibles:
. Si çT(jwc)ç > 1 :  la boucle est instable, elle engendre une oscillation d'amplitude divergente jusqu'au pompage limité en amplitude par les saturations de l'amplificateur.
. Si çT(jwc)ç = 1 : la boucle engendre une oscillation sinusoïdale. Mais il s'agit d'un régime critique: en pratique ce gain ne peut pas être rigoureusement égal à 1.
. Si çT(jwc)ç < 1  mais proche de 1 (par exemple 0,75): la boucle est stable mais mal amortie (l'amplitude des oscillations diminue peu à chaque pseudo-période).
. Si çT(jwc)ç < 1  nettement plus petit que 1 (par exemple 0,3) :  la boucle est stable et bien amortie (en une pseudo-période on retrouve pratiquement un régime permanent constant).
Seulement dans ce dernier cas on peut considérer que le système bouclé est un asservissement.

La valeur critique du nombre complexe T(jw) est donc -1.
On peut faire une étude graphique de la stabilité de la boucle en représentant le nombre complexe T(jw) (Nyquist ou Black) et en positionnant cette valeur -1 qui sera le point critique. Dans Bode le point critique devient deux axes critiques (-180° et 0 dB).
A la page suivante sont représentés les 4 cas ci-dessus décrits pour les 3 types de représentation d'un nombre complexe (Nyquist, Black et Bode).